Pour chaque spécialiste, un revenu, une protection sociale et des conditions de travail qui permettent d’exercer son métier sereinement pour le bénéfice des patients. La qualité de soins ne peut se concevoir sans le bien-être des soignants, et donc de leur qualité de vie. Il s’agit pour le Cartel de son cheval de bataille pour rendre la profession vivable et attrayante.
Adaptée à la durée de la formation.
Proportionnelle au temps de travail, à la charge des gardes, à la pénibilité et à la complexité professionnel.
Adaptée à la responsabilité professionnelle.
Ne dépend pas seulement des prestations techniques exécutées.
Bon équilibre entre charges de travail/familiales et vie sociale et formation continue.
Nouvelle revalorisation des prestations intellectuelles.
Soutien de la pratique avec un personnel suffisamment qualifié et un équipement performant (y compris informatique).
Augmentation du montant du Statut Social INAMI.
Un double Statut Social INAMI pour les médecins en formation ou adaptation de leur statut.
Indemnités en cas d’accouchement.
Poursuite possible de l’activité sans restriction après l’âge de la retraite.
Éviter les économies linéaires sans vision ni politique de santé
Accroitre le développement et soutien d’un échange bidirectionnel d’informations électroniques entre tous les prestataires de soins, particulièrement entre généralistes et spécialistes
Réduction des charges administratives.
Encourager le travail à l’hôpital
Le Cartel est convaincu que les priorités de la majorité des spécialistes sont avant tout à l’hôpital. Cette démarche doit être encouragée.
Réduction des prélèvements sur les honoraires et donc une réforme en profondeur de l’art. 155 de la loi sur les hôpitaux.
Augmentation des honoraires pour une consultation réalisée à l’hôpital.
Travailler à un meilleur financement des hôpitaux.
Travailler à un meilleur financement des hôpitaux.
Le Cartel est en faveur d’un financement simplifié, transparent distinguant bien la rémunération pure du médecin et n’est actuellement pas compatible avec un financement all-in.
Les nouveaux financements doivent éviter les conflits entre les gestionnaires et les médecins.
Le Cartel est favorable à une simplification du système actuel et à la mise en place d’incitants pour les gestionnaires et les médecins afin de se focaliser davantage sur la qualité et moins sur le volume.
Un financement doit être consacré à la démarche qualité tant au niveau institutionnel que de chaque professionnel.
La réduction progressive du nombre de lits agréés jusqu’à un niveau raisonnable, tenant compte des variations saisonnières. Recours à l’ambulatoire quand c’est possible. Des possibilités de soins subaiguës doivent être accessibles.
Élimination des fortes différences de rémunération entre les spécialistes.
Amélioration de la qualité de la formation.
Le Cartel estime qu’une rémunération correcte, un bon équilibre travail-vie personnelle et un soutien de qualité contribueront à rendre notre profession attractive.
Modification du carnet de stage en un système électronique, adapté à chaque spécialité
Présence effective des maîtres, de stage universitaires ou non, moyennant une rémunération correcte.
Redéfinir les critères de reconnaissance des maîtres de stage en étant attentif à la qualité.
Application de la nouvelle loi sur le temps de travail (transcription de la directive européenne en droit belge) et des barèmes adaptés.
Un temps suffisant doit être défini pour suivre les formations continues nécessaires entre autre pour l’accréditation.
Participation à la gestion
Le Cartel estime que les médecins doivent participer à la bonne organisation des réseaux hospitalier tout en veillant au maintien des spécificités légitimes.
L’autorité du futur médecin coordinateur de réseau doit être clairement définie.
Le rôle du conseil médical doit être rediscuté pour se concentrer d’avantage sur la qualité des soins
Les spécialistes doivent également être représentés dans les nouvelles instances des entités fédérées afin de coordonner au mieux l’environnement de soins